Note sur le port du masque en psychothérapie
Dans le cas des personnes névrosées qui consultent en psychanalyse, en psychothérapie, en médecine ou en infirmerie ; au libéral ou à l'hôpital, le port du masque n'est pas sans conséquence sur la qualité du soin psychique ni sur la relation soignante, car il modifie les conditions de la communication, de l'énonciation et de sa réception par les interlocuteurs. Toutefois, nous pouvons considérer que la névrose structure et constitue des ressources mentales suffisantes afin de permettre à l'auditeur de se représenter intérieurement le visage de celui qui parle, dans l'espace imaginaire de la fantaisie ; dans l'imagination.
Le divan, la consultation au téléphone ou le masque correspondraient donc à des modalités techniques équivalentes, acceptables et efficaces. En revanche, en ce qui concerne les structurations psychotiques morcelées comme celles inachevées de la psychopathie, le masque vient barrer le visage et avec celui-ci, l'espace imaginaire de l'interaction empathique.
Là où pour les névrosés, le grand Autre incarné par le semblant de l'analyste vient se superposer à son visage barré, pour les psychotiques et les psychopathes, ce serait l'objet petit a du fantasme matérialisé par le soignant, qui deviendrait tout à coup barré, étouffé, amoindri ; moins efficace pour restaurer le lien à l'objet maternel. Ce masque porté sur la contenance visible de la parole soignante, serait propice à la rendre moins rassurante, énigmatique et inquiétante, à entrer en résonance avec les expériences primaires traumatiques, avec les clivages pervers ou fractionnés. Dans le transfert, le risque de passage à l'acte agressif s'en trouverait d'autant plus favorisé par les délires de persécution ou les hallucinations mortifères.
À ce titre, nous pourrions former l'hypothèse que le lien social tout entier s'en trouverait bouleversé, à l'extérieur du soin jusqu'au cœur de la parole soignante. Les sourds-muets se verraient alors coupés de la possibilité de lire sur les lèvres, dans un isolement sensoriel aggravé par l'impossibilité de relier les signes des mains aux expressions émotionnelles faciales et labiales.
Il serait même tentant de relier l'augmentation de 10% des viols constatés à des décompensations psychopathiques par défaut de reconnaissance de l'autre social, à moins aussi de nous rappeler que la socialisation de l'objectification du corps féminin vient de suivre un tournant décisif avec le confinement, la barrière posée sur les contacts corporels et les conséquences du couvre-feu sur la prostitution. En psychothérapie, des aménagements techniques pourraient être envisagés afin de restaurer la signifiance du visage ; à commencer par les masques transparents. Dans d'autres cas, il pourrait devenir opportun de chercher à nous débarrasser définitivement du masque, que ce soit en demandant à l'un des deux interlocuteurs de retirer le sien, ou encore en conditionnant la réalisation d'un entretien à un résultat diagnostic négatif après un test covid. Enfin, pour les personnes infectées ou contaminées, à l'isolement, des parois en verre transparent associées au dispositif des chambres à pression d'air négative seraient de nature à préserver l'humanité minimale de nos pratiques soignantes.
Baiser français & postillons : des barrières immunitaires efficaces ?
La répression des manifestations, l'interdiction des rassemblements dans l'espace public ou l'obligation de porter le masque en extérieur sont des mesures totalitaires, qui ne peuvent être soutenues par aucune justification sanitaire ni médicale. Le manque d'intelligence de la médecine fondée sur les données probantes et le recoupement de l'information, résulte en un défaut de compréhension globale des mécanismes de l'immunité collective. Par conséquent, s'il est prévisible que les études faussées par la vision de médecins dénués de formation clinique ni éthique ne parviendront pas à prouver l'efficacité des mesures fascistes imposées par notre gouvernement fantoche, nous pouvons également anticiper l'inefficacité des méthodes de la science moderne pour montrer l'inefficacité des mesures barrières.
La spécificité de la Covid-19 réside dans sa propension à muter rapidement, ce qui invalide aussi bien les stratégies vaccinales que les tentatives nationales ou régionales de régulation des flux de l'épidémie. Toute consigne de confinement, couvre-feu, port du masque ou d'interdiction des rassemblements, ne peut être valide qu'à l'échelon local, de la commune ou du département. Il sera donc bénéfique de recevoir les postillons de vos voisins ou de rouler une pelle à l'inconnu de votre quartier, de manière à favoriser les micro-phénomènes locaux d'immunité collective. En revanche, il serait plus dangereux de vous exposer aux flux viraux venus des autres villes ou des autres pays, parce que les variants génétiques du virus sont trop différenciés d'un espace géographique à un autre.
Ainsi, le port du masque en extérieur et toutes les mesures attentatoires à nos libertés fondamentales qui ont été imposées dans l'arbitraire et la peur sont des indicateurs d'une psychose collective qui ne peut prendre d'autre effet que d'aggraver l'épidémie, en affaiblissant nos systèmes immunitaires et les phénomènes localisés d'immunité collective.
La circulation virale n'est dangereuse que dans les transports en commun et la voiture, les livraisons trop lointaines ou dans les flux du tourisme et des déplacements professionnels, car les flux de la mobilité entraînent le mélange des différents variants du virus avec la sélection compétitive des variants les plus vigoureux.
S'il est nécessaire d'isoler les cas symptomatiques dont la charge virale est trop importante, en revanche nous devons réaliser que les postillons et les échanges de salive ne contiennent pas seulement des particules virales, mais également des cellules immunitaires, des anticorps protecteurs, des informations hormonales qui sont nécessaires à notre équilibre chimique, psychologique et social. En plus de favoriser la compétition entre les variants, les flux du transport présentent aussi le risque d'exposer les citoyens à des interactions environnementales défavorables au système immunitaire : hydrocarbures, composés volatiles des revêtements des voitures, gaz toxiques des pots d'échappement, prolifération de charges virales dans des véhicules ou des gares peu nettoyés, qui pourraient participer à affaiblir le système immunitaire ou à le suractiver en l'épuisant.
Le maintien des flux économiques du transport n'a pas permis de sauvegarder la santé économique du pays, au contraire, il a favorisé son effondrement en prolongeant la durée de l'épidémie et en facilitant les mutations virales.
La gestion nationale du ministère de la Santé, aussi bien que l'incompétence flagrante des Agences Régionales de Santé, se sont montrées criminelles, en favorisant une stratégie vaccinale vouée à l'échec à cause des mutations virales, en pratiquant la rétention des stocks de masques, de tests et de doses vaccinales là où ce matériel médical était nécessaire, en organisant des pénuries quand il y avait urgence ; pour les personnes âgées, les évènements culturels ou politiques, les rassemblements dans des lieux exigus. Dans le même temps, aucune mesure n'a été prise pour renforcer les moyens hospitaliers dans les services d'urgence et de réanimation, aucune revalorisation salariale à destination des soignants n'a été prise, la prescription des traitements précoces comme l'hydroxychloroquine a même été entravée par les autorités. Les étudiants, les travailleurs précaires et les foyers pauvres ont été livrés à eux-mêmes, quand des milliards d'euros ont été déversés pour soutenir une économie financière globalisée dont l'épidémie n'aura incarné qu'un symptôme de plus de sa dérégulation, de son manque d'éthique et de son inhumanité idéologique.
Les responsables politiques qui se sont maintenus au pouvoir dans ces conditions devront être condamnés à de lourdes peines de prison ou à l'exil par des tribunaux militaires ou révolutionnaires, parce qu'ils ont trahi notre nation en appliquant des mesures totalitaires inspirées par la dictature chinoise depuis l'OMS. La science est la grande absente des débats politiques qui ne nous ont pas permis de nous appuyer sur la légitimité d'un gouvernement d'Union nationale qui était nécessaire, face à l'urgence épidémique. Nous devrons donc refonder, avec la République, les institutions médicales, universitaires et doctorales qui nous ont plongé dans la plus grande stupidité idéologique, dans le plus grand désarroi de notre intelligence française. Bas les masques, que vivent les fêtes clandestines, la désobéissance et la guerre civiles !
Indice : Les polluants environnementaux pourraient induire une vulnérabilité immunitaire en interagissant avec le virus.